Le collectif BallePerdue est né en 2015 d'un intérêt commun : croiser les pratiques contemporaines dans l'espace public. Attaché au spectacle vivant et à la pluralité des savoir-faire, le collectif s'est formé autour de Marlène Llop, metteuse en scène et coach de ce petit club, qui aura su cristalliser autour d'elle une rencontre de 5 personnalités singulières : Manu Berk, Jérôme Coffy, Arthur Daygue, Laurie Fouvet et Lucile Gaillard, venant des des beaux-arts, du graphisme, de la photo, de la musique, de la technique et la production.

Habité d'histoire de l'art, de clips, d'urbanité et de spoken word, BallePerdue connecte le profane et le sacré, et vous embarque dans une poétique en clair-obscur. Le collectif réveille le génie des lieux dans une écriture plurielle et hybride. Il croise théâtre, concert, poésie, danse et installation vivante, avec un souci de l'image et des espacespaysages qui marquent leur esthétique.

BallePerdue aime les musées comme les stades de foot, la télé comme le cinéma, insta comme Aya Nakamura, la colère d'Itziar Ziga, la folie Gonzo, l'humanité d'Omer Simpson, l'ambiance de Giselle Vienne, la douceur de Richard Brautigan, la musique bledi et le sacré de Martin Parr et se questionne sur l'influence des influenceu.r.ses et des pizzas.

Ce cocktail les a rapprochés des mondes de l'adolescence, ils ont développé plusieurs projets pour eux, dont une création professionnelle, avec pour méthode de partir d’eux et de ce qu’ils sont. 

BallePerdue s'amuse sur d'autres terrains de jeu à mener des ateliers, développer des projets de territoire et profite des cadres qu'on lui offre pour expérimenter d'autres formes et formats.

Il pratique aussi le dessin, la vidéo, la photographie, édite ses propres textes, s'amuse des modes, des pratiques culturelles et de tout ce qui circule sur les réseaux web. L'édition est une de ses marques qui valorise la trace de ses créations par l'objet d'éditions limitées (livres pour les textes, catalogue photos, illustrations, enregistrements radiophoniques, CD, K7).

Ils n’inventent rien, ils sont des descendants.



Le Collectif est :

- accompagné en production déléguée par l’Usine, Centre national des arts de rue et de l’espace public Tournefeuille / Toulouse Métropole (31)

- associé sur les saisons 2021/2022 et 2023/2024 au Cratère, Scène nationale d’Alès (30)

- associé à Derrière Le Hublot, Scène conventionnée d’intérêt national - art en territoire à Capdenac pour la création Un après-midi avec George Romero à regarder mourir les dinosaures.

- en résidence permanente à la MJC Ancely (31)


MARLENE LLOP
Direction Artistique et Mise en Scène


Elle a étudié la sociologie, les arts du spectacle et la mise en scène. Après deux années à co-diriger un collège scénographique au Mali et au Burkina Faso, elle sort de le FAI-AR (formation supérieure d'art en espace public) en 2015 avec un master écriture scénique en espace public sur le théâtre paysage.
Elle défend une écriture plurielle : mise en scène de la parole, partition chorégraphique, textes fragmentaires, musique live qu’elle fait dialoguer avec des images vivantes - présences oniriques et personnages fantomatiques.  Sensible à la poésie et à la cinégénie des lieux, elle contextualise ses propositions dans des espaces repérés et choisis  pour leur potentiel symbolique et dramaturgique : terrains de sport,  forêt, parking, littoral, skate park, théâtre …
Soucieuse de l'importance d'aborder des textes dans l'espace public et de faire tanguer la frontière dedans-dehors, salle-paysage, boîte noire-ciel ouvert, sa recherche se fixe sur la porosité des codes et de leurs ambiguïtés. Elle est animée par l'énergie de Dieudonné Niangouna, l’esthétique de Giselle Vienne, le goût de l’irréel de David Lynch et le flow de Kae Tempest. Elle porte un intérêt particulier à faire dialoguer le Genius loci - Génie sacré des lieux à la pop culture.

MANU BERK
Ecritures - Images critiques
https://manuberk.fr/

Diplômé d'un master en esthétique et des beaux-arts, il s'anime autour des recherches visuelles et théoriques. Reliant le dessin à l'écriture, il ne cesse de trouver l'équilibre de l'un à l'autre. Habité par l'esprit contestataire, il s'agite dans le collectif autour du verbe subvertir. Auteur d'analyse autour de l'art urbain, il se frotte aujourd’hui à l’écriture théâtrale (Gangbang Casanova, Asile Club, GORA !, Un après-midi avec George Romero à regarder mourir les dinosaures, I m not Giselle Carter) pour le collectif. Gribouilleur intempestif, lecteur boulimique, boxeur rachitique et non violent, Manu Berk cherche la bagarre entre l'image et les mots.


JÉRÔME COFFY
Récitant- Vidéaste - Plasticien

Graffeur pochoiriste, photographe et bidouilleur autodidacte, Jérôme Coffy est un artiste polymorphe qui a complété sa formation à la FAI-AR (formation supérieure d'art en espace public). Né à Saint-Étienne au pied des crassiers, il s'est formé au plus près des murs et du sport populaire. Après des études supérieures d’architecture d’intérieur puis de graphisme, il apprend la sérigraphie et diverses techniques d’impression qui l’invitent à explorer davantage son rapport à l’image. Son intérêt pour les cultures urbaines et populaires lui fait choisir la rue. Il puise dans l’illégalité artistique une énergie et des ambiances qui marquent son écriture, l’action devient le fondement de ses créations plastiques. Son approche de la photo et de la vidéo cadre à présent son regard et sa lecture de la ville. Découvrant le jeu auprès du collectif BallePerdue, Jérôme dribble depuis entre l'art urbain, le béton et le ballon, partageant ses savoir-faire avec divers collectifs comme avec KompleXKapharnaüm.


ARTHUR DAYGUE
Musicien - compositeur et Créateur


Ayant grandi dans un atelier de lutherie, classiquement, il s’adonnera au luth. Pour finalement, plus sérieusement, se tourner vers les Lettres Modernes à l’université. Il reviendra à la musique par le biais de la danse qu’il pratiquera quelques années aux seins de plusieurs compagnies. Insatiable et totalement désordonné, il aura été modèle aux beaux-arts, disquaire, agriculteur, photographe, docker, pigiste sport, pour enfin s’abandonner à la lutherie sauvage, à la composition aléatoire et à tout un tas d’instruments à cordes, à souffle et à processeurs. La fréquentation de conservatoire en France et en Belgique ne l’a pas convaincu de la pertinence de l’enseignement structuré. Sa quête se poursuit donc de déconstruction en rencontres fortuites. Collaborateur régulier de plusieurs compagnies de danses, théâtre ou marionnettes, il pratique la scénographie harmonique et crée des dispositifs sonores texturés et des instruments à impulsions abstraites.


LAURIE FOUVET
Technicienne et créatrice lumière

C'est en regardant un concert de David Bowie que Laurie choisira son outil, son médium, son œuvre : la lumière. Diplômée d'une formation à 3is Paris dans les techniques du spectacle, section spectacle vivant, elle s'inspire aujourd'hui des ballets classiques, des scènes vivantes, et développe un goût prononcé pour la lumière dans les clips de musique qui font des millions de vues. Elle collabore avec Jenny Abouav, artiste et performeuse, Christian Ubl chorégraphe, Clément Papachristou, danseur et comédien, le ballet Preljocaj et arrive en finale sur des concours de dancefloor.